On parle d’inaptitude lorsqu’une personne n’a plus les capacités intellectuelles nécessaires pour prendre soin d’elle-même ou pour gérer ses biens. Un handicap physique n’est pas une cause d’inaptitude à moins qu’elle empêche la personne d’exprimer ses volontés.

L’inaptitude n’a pas d’âge. Que l’on soit vieux ou jeune, riche ou pauvre, sportif ou pas, elle peut toucher n’importe qui, et à n’importe quel moment de la vie.

L’inaptitude peut être causée par :

• une déficience intellectuelle;

• un traumatisme crânien;

• un accident vasculaire cérébral (AVC);

• une maladie dégénérative (par exemple, la maladie d’Alzheimer);​​​​​​​

• Une maladie mentale;

• Etc.

Lorsque votre proche devient inapte à s’occuper de lui-même ou de ses affaires et qu’il a besoin d’être représenté, des mesures de protection peuvent être envisagées dont:

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• l'homologation du mandat de protection

• L'ouverture du tutelle (en cas d'absence de mandat) ​

Pour que le mandat de protection soit en vigueur (autrefois appelé mandat d’Inaptitude) vous devez obtenir un jugement qui le rend « officiel ». Ce dernier est requis pour exercer les actes qui vous sont déléguées dans le mandat. Pour ce faire, vous avez besoin d'une évaluation d'une travailleuse sociale.

L'évaluation psychosociale en contexte d'ouverture d'une tutelle ou de l'homologation d'un mandat de protection est un processus qui vise à évaluer la situation d'une personne qui pourrait avoir besoin d'une protection juridique en raison de son incapacité à gérer ses affaires personnelles ou financières.

L'évaluation psychosociale est réalisée par une travailleuse sociale qualifiée. Elle peut inclure des entretiens avec la personne concernée, des membres de la famille, ainsi que l'examen de documents médicaux et sociaux.
À l'issue de l'évaluation, un rapport est rédigé, résumant les conclusions et recommandations. Ce rapport peut être utilisé par le tribunal pour décider de l'ouverture d'une tutelle ou de l'homologation d'un mandat de protection.Ce processus est crucial pour s'assurer que les mesures de protection mises en place sont appropriées et adaptées aux besoins spécifiques de la personne, tout en minimisant les atteintes à son autonomie.